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josé bové énième emprisonnement...

vers un snobisme intellectuel ?
Publié le lundi 12 février 2007.


Les gens continuent à avoir un regard acerbe, qu’ils éspèrent plein d’intelligence, sur le cas de José bové. Mais je me demande s’ils ne sont pas pris au piège de cette tendance qui consiste à faire soi-disant la "part des choses".

Nous sommes certes tous aussi intelligents et tous aussi cons, ce qui revient au même ! Nous sommes tous porteur des stigmates du sombre crétin (je suis fort bien placé pour le savoir) et capable du plus grand génie. Cependant, les efforts consentis pour être un peu plus intelligent et moins cornards, n’aboutissent pas toujours à un résultats encourageant. Ainsi, l’avis des gens sur le cas josé bové ne me surprend pas.

Je pense que les gens sont de plus en plus influencés par un type de pensée où le dialogue et les différences seraient mises en avant au mépris de l’honnèteté vis à vis de soi-même. Et, à cela s’ajoute une tendance à l’hyper-rationnalisme qui aboutit à du "flou mou". Nous semblons désormais incapables de dire oui à un type qui nous fait rêver tous. Nous nous interdisons la moindre sensibilité à son égard, inquiétés que nous sommes par le regard et l’avis des autres qui disent implicitement notre manque à raisonner. L’opération de josé est louable à plus d’un titre. Chacun veut incarner le combat de ce "David" des temps modernes. Mais personne ne va jusqu’au bout, on préfère se donner des airs d’intelligence, en ressortant un "avis mesuré" qui ne livre rien du soutient intérieur actif que nous lui portons.

Trés sûrement, il y a là-dedans de la jalousie, mais aussi un certain snobisme de l’intelligence. Un gugus qui aujourd’hui, annoncerait qu’il apprécie josé serait considéré comme un individu peu intelligent, insuffisament mesuré etc... Le Snobisme intellectuel invite tout le monde à une modération malsaine, à se déposséder du sentiment qui n’apparaît pas assez "bien" sur la scène sociale. Il y a un "paraître" qui aujourd’hui fagocite tout, même les sentiments les plus élevés de nos "moi" profonds. bravo à josé et tristesse pour ces gens si intelligents qui préférent vivre "mesurés", en s’emprisonnant dans leurs propres fictions, quelle pitié ! Qu’y a t-il de plus malheureux que l’homme esclave de ses propres fictions, messieurs les juges ?


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