Obéir coûte que coûte...
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Obéir coûte que coûte...18 mai 2007 , par CoccinelleCela n’est pas sans rappeler le film réalisé par « John Carpenter » « Invasion Los Angeles » dans lequel il y a des messages subliminaux « Obéir », « Travailler », « Servir », etc. Je veux en faire une excellence nationale, un pays exemplaire ou l’erreur n’a pas sa place, et ou il y a obligation de résultat. ARBEIT MACHT FREI était écrit sur le haut des camps de concentration. Le mot travail vient du bas latin tripalium (VIe siècle) instrument de torture formé de trois pieux. Trois bâtons, deux verticaux et un placé en transversale auquel on attachait les esclaves pour les punir, ou les animaux pour les ferrer ou les soigner. Altération sous l’influence de la famille de trabs, trabis : poutre. (travée) Au XIIe siècle : Travail = Tourment, souffrance. Travailler = Tourmenter, souffrir. Il désigne ce qu’endure la femme dans l’enfantement. Au XVIe siècle : « Se donner de la peine pour ».. Le mot travail est aussi associé à Adam et Ève : la pénibilité du travail serait une sorte de condamnation divine pour avoir tenté de goûter au fruit de la connaissance. Lorsque l’on travaille on n’a pas de temps de se pencher sur les choses de la vie, le travail empêche de penser à d’autre chose qu’a lui même. C’est une aliénation de l’esprit. Ne voir et ne penser que par le travail. Et pendant ce temps là, la famille n’existe plus, les amis n’existe plus, le social n’existe plus, les relations autres que celles par intérêt n’existe plus. Trop de travail, c’est passer à côté de la vie
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Obéir coûte que coûte...18 mai 2007 , par geraldTout à fait d’accord avec toi. Ne passons pas à côté de la vie. Le travail est un besoin réel pour l’individu, un indispensable, mais il faudrait voir à pas trop faire de nous de la bonne bidoche à consommailler. Nous aimerions pouvoir vivre sans penser qu’à avancer. Je livre ici mes astuces pour les plaisirs simples qui vont à contresens de la tendance actuelle : REGARDER LES NUAGES DANS UN JARDIN EN ESSAYANT D’IMAGINER DES FORMES ECRIRE AVEC LE DOIGT SUR LES VITRES EMBUEES SAUTER DANS LES FLAQUES D’EAU QUAND IL A PLU TREMPER SON DOIGT DISCRETEMENT DANS LA CREME AU CHOCOLAT SE ROULER DANS L HERBE EN RIANT COMME UN CON RESTER AU LIT QUAND TOUT LE MONDE EST PARTI BOSSER SOUFFLER SUR UNE FLEUR DE PISSENLIT SUCER DES GLACONS QUAND IL FAIT CHAUD MARCHER SUR LES FEUILLES OU DANS LA NEIGE POUR ENTENDRE CRAQUER SENTIR L’ODEUR DES CREPES SUCER UN GLACON QUAND IL FAIT CHAUD...
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Obéir coûte que coûte...18 mai 2007 , par 91.164.28.81Apparemment certains aiment vraiment beaucoup sucer des glaçons....moi, j’ajouterais : sentir le parfum d’un rose ancienne, se perdre dans les étoiles d’un ciel d’été, caresser un chat, poser ses mains sur l’écorce d’un arbre et avoir des choses à lui dire, s’inventer de jolis souvenirs et puis sourire à quelqu’un qu’on ne connaît pas...mais la liste est infinie, chacun la sienne. Mais je ne comprends pas pourquoi vous associez obéissance et travail.Le travail peut être une véritable source d’épanouissement.Quand il ne l’est pas, au moins les enjeux sont clairs. Il me semble que l’obéissance sévit bien plus sournoisement dans la sphère des cercles familiaux , amicaux et sociaux. On obéit à des règles explicites ou implicites pour rester dans le groupe, on obéit pour avoir le droit d’exister avec. Il faut parfois prendre la voie de l’obéissance pour tenter d’aller au bout de ses désirs...Pourquoi pas ?
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Obéir coûte que coûte...18 mai 2007 , par CoccinelleSi je dois m’épanouir, c’est dans une activité, le travail pour moi est signe de souffrance, je prends pour exemple, il faut faire un travail sur soi pour se faire accepter par les autres. Le travail pendant l’accouchement, bref que des réjouissances ce « travail ». Enfin bon on peut dire que pour avancer dans la vie il faut faire des efforts et les efforts c’est du travail. Il faut faire travailler ces muscles, etc. Bref ok ! Mais bon le travail ça va un temps ! J’oubliais qu’il faut aussi travailler sur soi pour arriver à s’accepter et donc s’épanouir, mais si l’on est épanouis plus besoin de travailler ;). Pour ce qui est de l’obéissance, c’est ce que l’on doit faire depuis l’état de bébé à l’âge adulte jusqu’à la maison de retraite ou l’on nous dit qu’il faut bien obéir et prendre ces cachets ;)
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Obéir coûte que coûte...19 mai 2007 , par mohamedj’associe obéissance à travail car il me semble que nous sommes par force, de plus en plus respectueux de l’ordre établi. Je m’épanouie moi aussi dans mon travail car j’estime exercer le plus beau métier du monde. Cependant, tout le monde n’a pas la chance d’avoir aujourd’hui un boulot fascinant... La précarité pervertit les hommes, tord nos consciences et va jusqu’à les briser... Emmanuel KANT aurait-il élaboré une aussi jolie philosophie morale s’il avait bossé huit heures sur une chaîne de peinture ? Il me semble que la pression actuelle dans le travail est telle que la marge de manoeuvre n’a jamais été aussi faiblarde... Je ne cherche pas à trouver la voix de la désobéissance comme vous semblez me le faire dire. l’obéissance dans le cercle familial ou dans le groupe me semble pouvoir être consentie, bien plus facilement que dans le travail. Aujourd’hui on a de relations sociales et amicales et même familiales, qu’à partir du moment où on a une situation sociale... D’où vient votre idée concernant le droit d’éxister ? Je ne me souvient pas avoir obéit et avoir demander quoi que ce soit avant ma venue dans ce monde... Je n’ai même pas vu de douaniers à la frontière avant d’entrer dans ce monde. Bien sûr la vie est un bonheur absolu si c’est ce que vous voulez dire, mais devons-nous nous flageller en permanence pour marquer notre reconnaissance éternelle ??? Il me semble que la vie est parfois trés difficile et que nous ne sommes pas redevables ad vitam aeternam... Vous dites, obéir pour obtenir vos désirs, mais sentir le parfum d’une rose ancienne... c’est une petite joie qui ne me semble pas forcément passer par une discipline de fer et un aveuglement vis à vis de l’autre, au contraire...
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Obéir coûte que coûte...Obéir pour soi ?19 mai 2007 , par 88.123.198.141
Si je me suis permis de réagir c’est parce que l’idée d’obéissance est quelque chose qui me "travaille " personnellement beaucoup en ce moment ! Je conçois ici l’obéissance comme le fait de se soumettre à la volonté d’autrui et il me semble que cela peut prendre des aspects bien différents selon la conscience que l’on a de l’acte de soumission et de l’existence de motivations à cet acte.
J’ai réagi parce qu’il m’a tout d’abord semblé très réducteur d’associer l’idée d’obéissance exclusivement au domaine du travail. j’admets que le concept de travail en lui-même soit trés étroitement lié aux notions de contrainte et de souffrance, et que, sans aucun doute pour la majorité d’entre-nous, le travail (entendu ici comme l’exercice d’une activité lucrative) soit une réelle source de souffrances (mais le fait de ne pas en avoir aussi et là le serpent se mord la queue...). Cependant, je nuancerais en disant que le travail n’est pas toujours et uniquement contraignant.Mais ce que je voulais pointer surtout, c’est que l’obéissance dépasse très largement le domaine du travail.
Il ne me semble pas nécessaire d’obéir pour exister, mais pour exister avec. Seule, et juste pour moi, je peux m’amuser à continuer la liste des plaisirs simples (et sans contrainte ceux-là). Je peux effectivement jouir de tous ces petits cadeaux que je m’offre à moi-même, seule et sans contrainte. Mais si je veux partager, si je veux échanger, si je veux être intégrée dans un groupe, si je veux être reconnue par un autre individu, si je veux trouver une place et jouer un rôle dans une société, alors je vais nécessairement me retrouver consciemment ou non dans une situation de contrainte. Je vais devoir, pour parvenir à réaliser ma volonté propre, céder, concéder, me soumettre aux volontés d’autrui et aux règles émises par le groupe.Je vais accepter sciemment. je vais obéir pour moi. C’est là que l’acte d’obéir peut rejoindre le désir. Il y aura obéissance s’il y a désir d’appartenance ou de reconnaissance.
Alors je crois que les questions que l’on devraient se poser seraient les suivantes : "En quoi, A quoi, A qui et Pourquoi ai-je obéi aujourd’hui ?" "Ai-je obéi pour moi ?"
L’obéissance dépasse alors la notion de contrainte puisqu’elle devient un moyen d’aller vers, d’être avec, pour soi. Obéir, dans le langage courant, c’est aussi "écouter". Peut-être est-ce ma façon de rendre les choses positives, je ne veux pas obéir aveuglément et écouter ce qui me semble être source de souffrance, mais je veux bien obéir quand obéir c’est écouter et comprendre, je veux bien accepter la contrainte si je sais pourquoi, je veux bien obéir pour moi, pour exister avec et ne pas avoir que ma jolie petite liste de plaisirs faciles...Obéir coûte que coûte, hors de question , mais "bien" obéir, peut-être ?
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Obéir coûte que coûte...Obéir pour soi ?20 mai 2007 , par MOHAMEDDans le sens que vous expliquez, je suis en accord avec vous. Nous avons à nous écouter et finalement à nous obéir ou obéir pour nous réaliser . Trouver ou rechercher enfin un état singulier dans lequel l’être se relâche et perçoit qu’il est en accord avec son moi profond... VOUS DITES "si je veux trouver une place et jouer un rôle dans une société, alors je vais nécessairement me retrouver consciemment ou non dans une situation de contrainte. "c’est vrai aussi mais il me semble que nous sommes parfois bien aliéné au point de nous masquer notre moi profond dans cette société... La contrainte sans contre-partie existe aussi malheureusement et c’est peut-être ce qui nous rend si malheureux... Je crois que l’homme n’attends qu’une seule chose c’est obéir aveuglément pouvoir enfin vivre avec l’autre pleinement afin de se réaliser, mais lui donne t-on encore les moyens de bien obéir ?
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Obéir coûte que coûte...Obéir pour soi ?21 mai 2007 , par Persona non grataIl est extrêmement agréable de constater que l’on peut arriver à se comprendre. Je suis entièrement d’accord avec l’idée que la contrainte sans contrepartie ne peut que rendre malheureux et qu’obéir ne peut être perçu de façon positive que si l’objectif est bien la pleine réalisation de soi.Quand bien-même obéir demeure un acte douloureux. Je sens bien qu’il faut que je passe par l’obéissance, par l’écoute , par la compréhension et l’acceptation et je garde avant tout l’espoir que la réalisation est au bout du chemin mais je ne sais effectivement pas si on m’en donnera les moyens... Quoi qu’il en soit, merci pour cet échange.
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Obéir coûte que coûte...Obéir pour soi ?26 mai 2007 , par mohamedOUI pour moi aussi, cependant si nous allons jusqu’au bout, il me semble difficile d’attendre de l’autre qu’il me donne les moyens... Je pense que la réalisation de soi est un truc qui s’arrache.
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