Le travail est-il rentable ?

jeudi 2 août 2007.


On parlait il y a peu de la fin du travail, la politique des 35 heures s’appuyait pour beaucoup sur ce thème ; il y avait aussi l’ouvrage de J. Rifskin intitulé de la même façon. Je n’ai pas lu ce livre, mais peu importe ; plutôt que de parler de la fin du travail, il me semble plus exacte de mettre en question sa rentabilité. Après tout, là où la technologie est disponible, il y aura toujours une préfèrence à l’automation chaque fois que possible ; là où la technologie n’est guère disponible, il ne reste que la main d’œuvre et elle ne manque pas.

Dans les deux cas on aboutit socialement à une impasse. Dans le premier cas le travail est tiré vers le haut et s’étiole vers le bas ; dans le second cas, le travail ne manque pas mais socialement minime dans sa globalité.

Manifestement, le travail n’est pas rentable pour l’investisseur sinon en-dessous d’un certain seuil ; aucune société ne peut être alors gagnante dans ce coup de ciseaux.


Répondre à cette brève