Est-il possible de sortir de la lutte des classes qui est présente depuis des années...
Alors qu’il y a de plus en plus de pauvreté il semble y avoir de moins en moins de personnes à gauche. La gauche semble depuis toujours être du côté des travailleurs et des plus pauvres ce qui représente 70% de la population !
Curieusement c’est la droite qui progresse, droite qui est toujours assimilée au libéralisme et au capitalisme ! Alors il y a des choses que je ne comprends pas...
Extrait de radio trottoir
« Ne peut-on pas être patron sans être assimilé : de droite, profiteur, capitaliste, exploiteur d’ouvriers et contre le social, en étant aussi contre les charges sociales et donc contre l’État. »
« Ne peut on pas être ouvrier sans obligatoirement être de gauche, fainéant, pas assez productif, gréviste en herbe et sans coûter trop chez tout en pestant contre l’état qui prélevé trop de social pour ces fainéant de chômeurs ou tous « ces vieux » qui coûtent chers sans compter ces « connards » de rmiste avec la CMU qui creusent le trou de la sécu et ces « étranger » qui viennent se faire soigner gratis en France, bref ce qui profite du système ? »
Autre extrait : « Aucune reconnaisse du travail, j’ai 85, j’ai travaillé toute ma vie depuis l’âge de 14ans et je ne touche que 600 €uro de retraite par mois, vous croyez que l’on peut vivre avec cela... »
Je fini par penser que l’être humain est comme les strates géologiques, elles ne communiquent pas de couche en couche et ont beaucoup de mal à lier connaissance. On ne mélange pas les torchons et les serviettes. Si l’on ne sort pas de ce système nous n’y arriverons jamais... Chacun critiquera toujours l’autre sans savoir vraiment les tenants et les aboutissants, loin est la transparence et si elle devait exister dans tous les cas on en douterait.
Où est la vérité si toute fois cela existe et quelle vérité ?
Enfin bon que la France est belle et il fait bon entendre tout cela lorsque l’on fait son marché !
Personnellement je me dis que l’on ne s’en sortira jamais
Ben oui mais le problème est que de toutes les façons cela nous dépasse, car c’est la faute à la mondialisation. On ne peut pas payer plus cher à cause des autres qui acceptent n’importe quoi et qu’en fait ils n’ont pas vraiment le choix... Il n’y a pas de choix dans une société de contraintes.
Alors ? Vive la révolution !
Une bonne petite guerre sa vous relance une économie ça, ben oui après une bonne guerre c’est fou ça mais alors qu’il n’y a plus que des ruines on arrive à trouver de l’argent...
Curieux, curieux ! Mais où est-il planqué en temps de paix ?
Il paraît que les êtres humains posséderaient un cerveau et qu’ils leur seraient aussi possible de communiquer...
Bref il semblerait que les humains déteindraient le pouvoir de faire le paradis sur terre, mais qu’une petit minorité d’entre eux n’y tienne pas. Exploitation semble mieux que coopération
Pourquoi ? Tout pour moi rien pour les autres. Problème cependant tout comme nous sommes arrivé sur terre, c’est à dire nu, nu nous repartons... Alors je me demande ce que l’on cherche en accumulant des fortunes que de toutes les façons nous n’emporterons pas avec nous. Quel est le but !
Que cherchent-ils à prouver ? Que se sont des Dieux qui détiennent des vies en leur pouvoir ? Je croyais les Dieux miséricordieux, mais l’humain lui, ne l’est pas.
À quoi servent toute cette misère et ces morts pour une richesse bassement matérielle et si volatile...
A partir du Siècle des Lumières, une proportion croissante des hommes a décidé de ne plus faire appel à la religion pour conduire sa vie, mais de développer la raison pour y parvenir. En fait de raison, tu constates à juste titre que le monde paraît fou. En cherchant les causes de la pauvreté, beaucoup ont pensé que le système économique capitaliste était le responsable. Il suffisait donc de le remplacer par l’économie socialiste pour que tout aille mieux. Et, sur le tiers de la planète entré en économie socialiste, on a eu le même résultat : échec, échec, et puis encore échec. De même, toutes les tentatives pour améliorer le système capitaliste ont échoué. Alors, l’homme ne sait plus à quel saint se vouer. Ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers la religion, faute de mieux, probablement. J’essaie de répondre à ce vaste problème sur mon site livingexistence Bien entendu, je ne suis capable de proposer que des pistes. Voici un court extrait du chapitre 4 B qui tente d’expliquer l’échec du système soviétique.
« Qu’est-ce qui a provoqué la chute du communisme dans le bloc soviétique ?
"Donc, une idéologie s’appuie sur une explication de l’univers. Et celle-ci est toujours fausse, étant donnée l’insuffisance de notre savoir. Elle est toujours fausse et pourtant ses articles de foi doivent être immuables. Comment diable sortir de cette impasse ? Tout simplement : par la liberté. Libres, les hommes pourront chercher d’autres voies. Certains ne manqueront pas d’utiliser cette permission et de temps à autre, l’un d’eux trouvera de quoi améliorer l’idéologie.
Or, les communistes n’en voulaient pas de cette « liberté bourgeoise » puisque, comme tant d’autres avant eux, ils croyaient détenir la « vérité » définitive. En effet, ils croyaient détenir l’explication scientifique de l’histoire, ce qu’ils appelaient « matérialisme historique ». Cette science n’était pas à discuter, mais à mettre en pratique. C’était la bonne médecine pour les maux du peuple et il fallait laisser les bons docteurs faire leur travail. Voilà ce qui conduisait à la dictature des partis communistes. Et pour aggraver leur situation, le matérialisme historique orthodoxe enseigne que l’économie socialiste est la meilleure alors qu’elle n’a jamais produit que la médiocrité généralisée, quand ce n’était pas la pauvreté.
L’économie libérale s’appuie lourdement sur l’égoïsme et l’économie socialiste fait largement appel à l’altruisme. Connaissant le grand amour de l’homme pour son ego, vous savez pourquoi le capitalisme triomphe. En pays capitaliste, pour un propriétaire d’entreprise, le moyen ordinaire de faire fortune, c’est d’amener ses employés à produire un maximum de richesses. Ainsi, en travaillant pour son cher « Moi », il contribue à l’enrichissement du pays. En pays communiste, pour un chef d’entreprise, le moyen ordinaire de faire fortune était de plaire aux dirigeants, de ne pas mécontenter ses employés et de détourner les biens de l’état. Travaillant lui aussi pour son cher « Moi », il contribuait trop souvent à l’appauvrissement de son pays. Toujours en raison de cette fichue préférence pour le « Moi-Ici-Maintenant », les hommes du pouvoir finissent par céder à la tentation de s’attribuer toutes sortes de privilèges. C’est pourquoi il faut établir des contre-pouvoirs.
Absence de libertés, absence de contre-pouvoirs, absence de libéralisme en économie : voilà les trois principales causes des échecs communistes. Que de douleurs vaines pour quelques erreurs !
« - C’est bien abstrait, pratiquement irréel, me dis-tu.
Eh bien, torture tes méninges, maintenant que tu connais le prix de l’erreur. Quand on gouverne les hommes n’importe comment, on obtient forcément n’importe quoi. Que sont devenus les peuples que nos actions généreuses ont contribué à libérer ? Tous ceux de l’empire soviétique ? Et les Afghans ? Et ceux de l’ex-Yougoslavie ? » Sont-ils plus heureux que ceux de l’empire chinois qui « gémissent » encore sous le joug communiste ? Quelle est ta part de responsabilité dans leurs malheurs ? »
N’est-il pas temps de s’efforcer de comprendre l’histoire afin de réussir, peut-être, à maîtriser cette dangereuse cavale folle ? »
mon cher scorpion,
Tu voudrais sortir de la lutte des classes, espérant ainsi trouver de la justice sociale... Il s’avere que cette fameuse lutte est un outil theorique et que les sociologues actuels ont du mal a définir une classe sociale ( niveau de vie, culturel, classification csp...) je considére pour ma part que cette lutte existe bel et bien et que les théses marxistes sont plus que jamais d’actualité.
Mais le probléme n’est pas la communication entre les différentes "strates" de la population que tu décris. Il réside plutôt dans la vision que les médias et la classe politique en ont et de l’image qui nous en est renvoyée. (fonctionnaires=faignasses ; chomeurs = parasites). Je te renvoie aux discours du petit nicolas ministre de l’interieur. Il se développe une mentalite de carnassiers pavloviens. Les gens sont prêts a dévorer la victime du système, tant ils sont surs qu’elle est responsable de tous les maux..
Dans les difficultés économiques actuelles le moindre petit "plus" d’une profession surgit alors comme un "privilege" insuportable. Les chomeurs, fonctionnaires, cheminots servent de bouc emissaires. Citoyens ! sachez reconnaitre un cheminot ! il a le nez crochu et de grands doigts crochus aussi, pardon, je m’égare...
A ceci s’ajoute la propagande ultra libérale du gourvernement (trop d’état et trop d’impots ) et sa mise à mort du systeme de répartition au nom de la justice sociale.
Donc, je te renvoie la question : que faire ? de la resistance intellectuelle, essayer de refléchir, lire une presse indépendante et se dire que nous sommes des citoyens unis dans une "communauté de destins". Et la révolution ? Penses tu vraiment que le prolétariat soit prêt ? je ne pense pas, Sony vient de sortir un nouvel écran plat... et la star Ac fait plus d’audimat que Blanqui.
Quant a l’accumulation de richesses, elle est inhérente au capitalisme, car c’est son but "les capitalistes creusent leur tombe avec leurs dents". Tout ca pour te dire qu’il me semble difficile de " sortir de la lutte des classes"
Un conseil avant de te laisser : regarde le JT de JP Pernau et tu verras comme le monde est beau !!!!