« Dont qui chiot » : Entendu dans une émission d’une radio nationale. Une des personnes de l’association qui milite pour le relogement des personnes qui vivent dans la rue à dit suite à la demande d’un journaliste qui était : « pourquoi vous ne prenez un de ces SDF chez vous ? ». La réponse fut : « Ben les SDF, ce sont des SDF, ce sont des personnes qui ont des problèmes, il ne sont pas faciles à gérer, ils ne sont pas fiables. Alors après il me semble difficile de demander à des personnes de loger des SDF et même de les faire travailler quand les personnes qui les défendent disent elles mêmes que ce sont des personnes qui sont des cas sociaux auxquels ont ne peut faire confiance... No comment...
Entendu dans une émission sur la difficulté des « classes moyennes » : Trop de social dans ce pays, cela nous empêche de pourvoir avoir des augmentations de salaires. C’est à cause des « pauvres » qui ne veulent pas travailler que nos conditions de vies s’amenuisent. Il est aussi bien connu que les chômeurs et les rmistes sont tous des fainéants, qu’il vivent dans un confort, à se lever à pas d’heure, profiter de la CMU donc des soins gratuit avoir des aides pour payer leur logement, profiter des associations caritatives, donc manger quasi gratuitement de bons produits. Si ils n’ont pas de travail c’est parce qu’il ne veulent pas travailler, y en a mare de bosser pour ceux qui ne font rien. Nous on en chie pas eux...
Après cela il ne faut pas s’étonner de la progression de...
Si c’était la politique qui gouvernait cela se saurait. Les rouages nous dépassent, c’est la logique financière qui gouverne. Il faudrait un très grand courage des politiques pour qu’ils se battent contre le système financier.
J’avais eu un espoir avec l’Europe, j’avais pensé qu’il y aurait pu y avoir un jour un smic européen ainsi que pour les législations il serait prise les meilleurs dans chaque pays afin de faire évoluer les conditions de vie humaine.
Malheureusement, il faut croire que nous assistons à un nivellement par une sorte de moyenne. Certains pays acquièrent de nouveaux développements pendant que d’autres subissent des pertes. Pour ceux qui montent s’est bien (enfin tout est relatif les conditions de travails sont pitoyable dans biens des cas), mais pour ceux qui descendent cela est beaucoup moins marrant.
La jalousie n’est créée que par les personnes elles mêmes. Je suis dans une situation financière loin d’être stable avec un salaire minimum. Ce n’est par pour cela que je jalouse ceux qui gagnent plus que moi. Je déplore de mon côté de ne pas arriver à pourvoir gagner un peu plus. Je ne peux consommer faute de moyen sinon je le ferais.
Par contre quand j’étais en recherche d’emploi, certaines personnes des « classes moyennes » ne faisaient que dire que j’étais un fainéant et qu’ils en avaient marre de payer pour ceux qui ne travaillaient pas comme si l’on faisait exprès de perdre son travail.
Je me demande de qui est jaloux de qui. Étant passé par la case ASS avec 410 €uros par mois et s’entendre dire que l’on s’installe dans un confort par ce que soit disant on a plein d’aide. Ben moi je leur aurais bien proposé d’échanger la place histoire de voire le confort dans lequel on se retrouve. Avec tout le monde qui vous évite tourne les talons ne vous regarde même plus. On ‘existe plus on est un fantôme. Plus de vie sociale. Ah oui, c’est le confort de recevoir des retours de lettre suite à des CV du genre vous n’avez pas le bon profile et encore quand on vous répond. C’est super de se sentir rejeté de toute part inutile, etc. Oui c’est trop super d’être pauvre par les fiances quel confort. De plus on considère que les personnes pauvres socialement le sont aussi des personnes peu cultivées et aussi pauvre d’esprit, réflexions entendues dans des milieux qui milite contre la pauvreté un comble... bref des « cas sociaux » Cela ne change pas ont tapent sur les « petits ». Il est clair qu’au bout d’un certain temps, désabusé par le système, les réponse à la noix des agences de recherche d’emploi, le discours de certaines agences d’intérim et de la réputation que l’on a après quelques mois de chômage, on n’a parfois souvent qu’une seule envie se supprimer car acculer et culpabiliser de toute part. Oui c’est sur ! On ne peut que se manger qu’entre nous et surtout ne pas s’attaquer à la cause du problème. C’est chacun pour soi.
Aparté : Merci à Fabrice Luchini qui s’est si bien dire et mettre en scène la médiocrité de certains êtres dit humains pris dans des paradoxes sales