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La mère, la grand-mère et l'homme

par Eve Chauffourinformations

 

 

Paru dans l'Incendiaire n°7, avril-mai 1998
3 pages


Résumé

pas disponible mais voyons voir quelle connerie je peux raconter pour réussir à faire au moins un ligne et estimer si un véritable résumé trouve sa place ici ou pas ; parce qu'il faut pas déconner non plus ! Faut que çà ait de la gueule quelle que soit la page !

 

Sommaire rapide

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Ces quelques lignes ne sont pas forcément d'un niveau très haut en philosophie et c'est tant mieux car même Tartempion pourra les comprendre. En effet, j'aimerais que ces mots soient compris par tout le monde et, pour une fois, sortir du capitalisme et de ces choses là. Il est possible que je finisse par pousser mon grand coup de gueule même si je me suis dit au départ que ce serait un article "flower power " et "peace and love ". En effet, je vais tenter par ces quelques lignes de convaincre les gens d'aimer leur mère nourricière sans pour autant la détruire.

Je vois là quelques points d'interrogation. On peut se demander de quelle mère je parle : si c'est de celle qui nous a donné le sein étant petits ou de celle qui nous a donné, je dirai même offert, les fruits qu'elle portait lorsque l'Homme était petit. Il se trouve que je veux faire un parallèle entre ces deux mères car je trouve leur rôle très proche. Piaget a d'ailleurs travaillé sur l'Homme et l'homme : il a réduit la vie de l'humanité à celle de l'homme pour faire l'analogie entre leurs deux développements (l'Homme dans son histoire et l'homme dans sa petite vie). Le rapport entre les deux mères et le développement de l'homme est assez évident : la croissance de l'Homme dépend de la Grande Mère et la croissance de l'homme dépend de la mère. J'y inclus en plus la dimension pathologique car il semblerait effectivement que l'Homme prenne la Reine Mère Gaïa pour sa mère. Explication : observons l'Homme quelques instants et considérons le symbolisme de la "Grande Mère " chez ce cher mystique Jung à propos de la valeur que possède cette sphère ronde et volumineuse que les hommes convoitent depuis toujours. Cette sphère ronde et volumineuse comme je l'ai dit n'est autre que le sein de leur mère symbolisé par la Reine Mère nourricière, la Terre. Ça en bouche un coin ! Rassurez-vous, cela ne fait que boucher le trou par lequel on mange ce sein nourricier. Ceci est un autre rapprochement que l'on peut faire entre ces deux mères. Là où, à mon avis, ça ne tourne plus rond c'est quand l'homme dans sa petite vie tente de foutre en l'air celle qui a fait naître l'Homme dans son histoire. En effet, pourquoi vouloir tuer celle qu'on est censé aimé ?
Il se trouve qu'en contemplant l'Homme dans toute sa splendeur je me suis aperçue qu'il ne cherchait pas à être reconnaissant de tout ce que Gaïa a pu faire pour lui et ses ancêtres, car je vois essentiellement des êtres qui cherchent à se retourner contre elle. Pour cela, je peux faire référence à ces objets métalliques qui " poussent " sous l'eau près des atolls et qui font "boum ". Eh bien oui, ces petits joujoux rongent la grande Gaïa tout comme le font ces grands navires transportant de l'or noir sur les côtes pour se vider avant même d'atteindre un port ou encore des Vodkas qui nient l'effet de la radioactivité sur les hommes et sur la peau " verte " et " bleue " de la Grande.
J'espère en tout cas que les poissons et les oiseaux prennent goût à ces nouveaux fruits donnés par l'homme parce qu'à mon avis, ce n'est pas fini. Sans le savoir, vous tentez de détruire celle qui nous a offert la vie ? Alors, un conseil : si vous en avez vraiment rien à foutre de la Reine Mère, arrangez-vous pour vous faire enlever par des E.T (c'est à la mode, il y en a partout) pour qu'ils vous arrachent d'une planète où vous ne méritez même pas de vivre et laissez les autres respirer un air encore respirable ; ou alors si vous ne trouvez pas d'hôtes essayez de vous faire encore plus petits que votre cerveau... Pardon, que votre neurone. (Il me semble que je perds mon calme, alors restons zen comme dirait Zazie.) Bref, par mes propos vulgaires, je veux juste dire à ce peuple concerné par le même problème que moi : Regardons ce qu'on fait comme dégâts sur cette Reine Mère qui nous a permis de vivre pendant des siècles. Je ne crois pas que nous soyons en droit de nous plaindre des cataclysmes, du réchauffement de la Grande et de tout autre révolte de la part de Gaïa car ce n'est pas elle la responsable. C'est dur à avouer mais c'est nous tous, et pas seulement les centrales nucléaires, les obus, les pétroliers, le gasoil... Arrêtons de rejeter notre responsabilité sur les autres. Elle a déjà un certain âge et on lui mène la vie dure. Évidemment, un coriace comme Tartempion viendra me rétorquer qu'il n'y est pour rien dans ces changements brutaux. Je répondrais alors une bonne fois pour toute qu'un seul brin d'herbe dégage de l'oxygène contribuant à la vie d'un homme alors pourquoi un seul homme ne contribuerait-il pas à sa destruction ? Ceci est aussi valable par la quantité. Je veux dire par là que l'antithèse d'un arbre on peut dire que c'est une centrale nucléaire et que le brin d'herbe, c'est nous son antithèse. Un arbre est un grand réservoir d'oxygène (c'est peut-être pour cela qu'on les coupe : ils sont trop nécessaires à l'Homme pour les conserver) tout comme une centrale est un grand réservoir de déchets (c'est aussi pour cela qu'on les construit : l'Homme aime respirer cette pollution). En tout cas, je m'aperçois d'une chose : c'est que plus on est soit disant intelligent (je parle de ces cerveaux à bac+39 qui bâtissent ces magnifiques arbres gris fumant et de ceux qui ont l'argent pour les faire construire, ceux qui sont sans oreilles pour écouter les quelques personnes qui veulent encore vivre sainement) plus on est con. Quel paradoxe ! On vit dans un monde de fous (soupir).

Il paraît que vous êtes conscient des conséquences que nous provoquons ? Alors qu'est-ce que vous foutez à lire cet article ! Agissez plutôt ! Quant à moi, je trie mes déchets (je sais comme tout le monde, mais dans certaines villes comme Guéret ils en sont encore à l'entassement des papiers avec le plastique) et j'ai arrêté de fumer (ça fera ça de moins dans les poches de l' " État "). Le gasoil ? Il paraît aussi que plus son prix augmente moins il pollue. Enfin, c'est ce qui fait que l'on augmente son coût assez souvent. Il est vrai que la cigarette est une goutte dans l'océan mais que voulez-vous ? En attendant que l'absurde soit enterré ou donné aux petits hommes verts, on sauvegarde cette belle planète comme on peut.

 

 

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