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sCher Marc...

par Jean-François Chazerans

 

Paru dans l'Incendiaire n°1 , octobre 1997
4 pages



Résumé

Voici la réponse de Jean-François Chazerans à la lettre de Marc Sautet qui répondait à celle qu’il lui avait envoyé en janvier suite à sa prestation dans Bouillon de culture de novembre . Un numéro vert est mis à disposition des personnes ne comprenant rien au charabia ci-dessus : 05.49.88.94.56. Ce n’est pas un numéro vert ? Tant pis, n’hésitez pas à nous appeler.

 

Sommaire rapide


Poitiers le 15 septembre 1997
Jean-François Chazerans
Association Philosophie par tous
86, rue du fg St-Cyprien
86000 POITIERS
' et Fax : 05 49 88 94 56
E. Mail : jfchazer@infonie.fr

Cher Marc,
Je vais essayer de répondre aux remarques dans l'ordre :
1. Tu vas me trouver bien conventionnel mais pourquoi chercher à engager un débat sur " les machines modernes ne sont-elles pas l'équivalent des esclaves de l'antiquité grecque ? " dans une émission de télévision consacrée à " Pourquoi la philosophie est-elle devenue si populaire ? " ? Je pense que cette dernière question venait à point en décembre 96 car il y avait vraiment matière à réflexion : développement exceptionnel du nombre des cafés-philo, expérience géniale de Socrate & C°, développement de Philos qui est devenu un réel magazine et puis ce fait que les "chiens de garde" n'avaient pas réussi à te remplacer !
2. Je pense que tu as tord de penser que ça ne t'incombe pas si le débat n'a pas eu lieu, car est-ce que ce hors-sujet ne lui a pas été fatal ? Les autres étaient venu pour t'empêcher de t'expliquer sur la question proposée en "bouchant les trous" avec des réponses toutes faites. Je pense que tu les as bien arrangés en te mettant en retrait par rapport à l'importante question posée, tu n'as fait que leur signifier que tu leur laisserais dire n'importe quoi, ils n'en attendaient pas tant !
Tu as tord aussi de penser que j'ai été frustré car j'attendais du "spectaculaire". Tu fais tes remarques sur une lettre de présentation de ½ page d'un article de 4 pages montrant que bien avant cette émission, depuis le début, tes interlocuteurs t'ont déjà réglé ton compte. De deux choses l'une, soit après ta longue période au purgatoire, il était nécessaire pour toi, à ce Bouillon de culture, de leur demander des comptes, cela aurait sûrement tourné au "règlement de comptes", et alors ? De quoi as-tu si peur ? Soit tu y venais soumis pour leur dire "pouce ! je rentre dans le rang !"
3. Tu ne vois pas " la force révolutionnaire "... cherche bien quand même car je pense que si tu veux pouvoir te déclarer le "promoteur des cafés philo" et non pas seulement "l'instigateur du premier café-philo en France", il faut que tu te rendes compte que les cafés-philo sont un mouvement intellectuel tout à fait nouveau et original, pourquoi ne pas en parler comme d'une force révolutionnaire ? C'est encore parce que tu t'es trompé de débat que tu fais cette remarque, dans le domaine de la philosophie, les cafés-philo sont une force révolutionnaire qui doit lutter idéologiquement contre toute philosophie institutionnelle qui se pose comme une force réactionnaire. On peut admettre que les cafés-philo ne sont qu'un mouvement nouveau et pas une force révolutionnaire, mais de là à dire que le Capital est la seule force révolutionnaire actuellement ça ne fait pas sérieux, ou alors ça enterre Marx très prématurément. Le Capital a sûrement été une force révolutionnaire mais c'est actuellement une force conservatrice voire réactionnaire . Les clercs ont collaboré et collaborent encore avec cette force. C'est évident en ce qui concerne la philosophie institutionnelle, profs de lycées et d'universités, chercheurs dans une moindre mesure. Regarde l'Agrégation, c'est une façon de reproduire l'élite et de s'allier facilement une partie de la matière grise. A défaut d'être tenus par les couilles les "philosophes" sont tenus par les cordons de la bourse et par les honneurs ! N'est-il pas insensé qu'il y ait en France une philosophie d'état ? La philosophie est comme l'armée, la police, l'usine et les asiles psychiatriques au service de l'état qui est lui même au service du Capital. Peut-on vraiment appeler ça, sans rire, de la philosophie ?
4. Bien sûr que les participants à l'émission de Pivot ne sont pas à mettre tous dans le même panier mais tu sembles écrire cela uniquement pour qu'on ne dise pas que tu es comme eux alors que tu es train de pactiser eux . Ce que j'avais essayé de montrer dans l'article joint c'est qu'il y avait eu tentative lors de ce Bouillon de Culture d'amalgamer les philosophes-tapisserie des médias et les philosophes-officiels de l'université pour masquer l'amalgame implicite qui semble arranger tout le monde entre les philosophes des cafés et les philosophes tapisserie des médias. Cela semble arranger tout le monde, Pivot, Ferry, , Comte-Sponville, Marion et... toi !
L'ancien trotskiste, que tu es, a interprété d'une drôle de façon la quest ion " pourquoi n'as-tu pas rompu avec les chiens de garde ? ". Cela voulait dire pour moi que les clercs collaborent en parlant pour les autres, en occupant le terrain idéologique. Que Ferry et Comte-Sponville le fasse, c'est leur rôle, mais toi ? A moins que tu penses que toi seul est habilité à parler au nom des cafés-philo ! J'avais écrit dans une lettre envoyée à Philos qu'il y a trois attitudes envers ce qui est radicalement nouveau : [1] l'ignorance ou l'indifférence, [2] le rejet violent,[3] la relativisation. Je pense qu'on est actuellement, au niveau de l'idéologie et en ce qui concerne les cafés-philo, dans une phase de relativisation intense, phase qui a commencé durant ce Bouillon de culture. Cela ne veut pas dire qu'il n'y ait plus d'indifférence ou de rejet violent, car durant ce même Bouillon de Culture, Pivot présentait le Monde de l'Éducation consacré au même sujet, j'ai juste à donner le titre de l'article consacré au café philo des Phares : De Kant à Kanterbrau ! N'es-tu pas appelé "amicalement" Maître Kanter dans les milieux "autorisés" ? Et Laure Adler a fait une émission de télévision sur le "retour de la philosophie", qui est passée sur France 2 le 20 février 1997, où il n'y a aucun représentant des cafés-philo mais contrairement à ce qu'annonce Télérama il y a peut-être trois chiens de garde : Pierre-Yves Bourdil, Blandine Kriegel et François Julien. Je me permets de renvoyer à mon article pour ce qui est de Piere-Yves Bourdil et je suspends mon jugement en ce qui concerne "Blandine" . Par contre parlons de François Julien qui est président du Collège International de Philosophie qui a pour but de "vulgariser" la philosophie. Lorsqu'on sait comment le Collège s'y prend pour le faire, par exemple lorsqu'on écoute les propos de Guy Samama qui est le conseiller du Président , on ne cherche pas longtemps pourquoi il n'a pas fait grand-chose et est resté en dehors du mouvement actuel : au lieu de vulgariser la philosophie, ils n'ont vulgarisé que leur nom.
La relativisation est évidente lorsqu'à la télévision il y a des émissions de vulgarisation de la philosophie : halte à la rigolade comme dans les cafés-philo, les agrégés, les vrais spécialistes, les durs de durs, montent au créneau ; "De la philosophie entre philosophes et non pas entre intellos, donner la parole aux agrégés plutôt qu'à Polac and Co" , ainsi est annoncée la première émission "grain de philo" sur FR3. Pour quoi faire de plus ? Pour nous servir encore plus d'opium ! Car c'était le bon temps quand le vulgaire ne s'intéressait pas à la philosophie, c'était facile, on pouvait conseiller les Princes sans se faire remarquer, ou on pouvait se consacrer à ses petites recherches, on pouvait enculer les mouches avec ou sans leur consentement. Et puis, à cause de Sautet dit-on, le vulgaire se met à s'intéresser à la philosophie, et là branle-bas de combat ! on ne peut plus s'occuper seulement de ses petites mouches, il faut descendre dans l'arène aussi aider à enculer le peuple, c'est plus difficile alors on emploie le préventif Luc Ferry, Mister Vaseline-man, avec le curatif Comte-Sponville, producteur d'opium et on leur adjoint un spécialiste, un bon chimiste de laboratoire clandestin d'héroïne : Jean-luc Marion, représentant-vendeur de cette grande entreprise mondiale "la cause de Dieu, l'opium du peuple".
Mais non seulement le vulgaire s'intéresse à la philosophie mais il devient visible que l'étiquette "philosophie" est usurpée, est récupérée par un petit nombre. Je ne comprends pas que tu ne cherches pas à te démarquer de ces gens-là, que le débat avec Comte-Sponville t'importe, car si tu ne cherche pas à te démarquer, c'est que tu es un producteur d'opium associé ou que tu cherches à le devenir. De plus tu es vraiment le seul qui est importé par ce débat, car souviens-toi de ce qu'à répondu Comte Sponville lorsque Pivot lui a demandé pourquoi il n'était jamais allé participer à un café-philo :
"Comte-Sponville : Parce que d'abord, c'est vrai, la philosophie est mon métier, je passe mon temps à en parler. Le dimanche... Marc Sautet m'invitait souvent, mais le dimanche je suis chez moi très loin de Paris avec mes enfants...
Pivot : oui...
Comte-Sponville : l'idée de venir dans un café pour parler de philosophie ne me tente pas vraiment." Ne se moquerait-il pas "amicalement" un peu de toi par hasard ?
5. Tu écris, la question est : où est la bonne cause ? Tes propos sont toujours aussi sidérants mais pas de la façon du poisson-torpille ! Après la force révolutionnaire que tu ne voies pas, ou alors que tu voies dans le Capital, en chevalier solitaire tu ne sais plus où est la bonne cause ! Es-tu en train d'hésiter entre le cabinet de philosophie et les cafés-philo ? Cette contradiction se ressent par exemple sur ton site Internet, et semble même résolue au profit du cabinet. Il apparaît vite que c'est le site de Marc Sautet qui tolère quelques infos sur les cafés-philo ! Au fond tu vas me permettre de reprendre ma réflexion où je me suis arrêté dans mon article. Les vicissitudes que tu as subies et qui y sont relatées viennent, en grande partie, du fait que l'on te confonde, du côté des producteurs de vaseline, avec les cafés-philo. Chose qui semble, si on prend ce que tu as écrit dans ta lettre, que toi-même tu ne penses pas.
Est-il bien raisonnable qu'on te confondes avec les cafés-philo ? Ce ne semble pas être le cas car, pour ce qui est de la lutte idéologique, le seul fait de te "griller" trois fois (janvier, juin, décembre 1996) n'a pas fait fléchir le mouvement des cafés-philo, bien au contraire. De plus, ceux qui étaient censés te remplacer n'ont pu être qu'une pâle imitation. Alors la seule solution c'est de te récupérer, de te faire produire, à toi aussi, de la vaseline ou de l'opium. Mais je pense que ça ne marchera pas non plus car ce qui a changé avec les cafés-philo ce n'est pas la philosophie, c'est la figure même du philosophe. Habermas écrivait il y a déjà longtemps :
"Le but des présentes réflexions n'est pas de prononcer l'oraison funèbre de la philosophie, mais d'explorer quelles sont les tâches qui aujourd'hui incombent légitimement à la pensée philosophique après non seulement la fin de la grande tradition, mais aussi, dans mon esprit, après la disparition d'un style de pensée philosophique lié à l'érudition individuelle ou à la marque personnelle de tel ou tel auteur" (R. Habermas, Profils philosophiques et politiques, Tel/Gallimard, 1974 [édition allemande : 1971]p. 22).
Ma réflexion prend appui sur les remarques fondamentales de Jean-Toussain Desanti dans son livre Le philosophe et les pouvoirs. C'est au sujet du rapport entre spécialiste de philosophie et vulgaire. Il y explique que le spécialiste de mathématiques, par exemple, peut toujours "envoyer balader" un vulgaire qui lui demanderait des comptes, peut toujours se comporter, dit-il, en barbare, cela n'aura aucun effet sur la "mathématicité" de son activité ; alors que le spécialiste de philosophie ne peut pas le faire sous peine de s'annihiler en tant que philosophe. Le philosophe ne peut pas se comporter en barbare. Ca veut dire, entre autre et je renvoie au livre de Desanti pour cet autre, que dans une société telle que la notre où les philosophes sont des professionnels payés par l'État avec les deniers publics, il est non seulement nécessaire que le vulgaire puisse demander des comptes au philosophe, c'est-à-dire puisse au moins lui demander où il en est de ses recherches et de ses activités et pour qui il travaille, mais fondamental qu'il le fasse effectivement. N'est-ce pas un des aspects du mouvement des cafés-philo ? Que penser alors de l'attitude de Luc Ferry à l'émission de Pivot lorsqu'il dit que n'importe qui ne peut pas être philosophe car il faut étudier longuement les textes philosophiques ? Pendant ce temps-là, qui a produit les biens pour satisfaire les besoins de notre philosophe ? N'est-ce pas les mêmes qu'il envoie balader parce qu'il n'ont pas le temps de lire les grands philosophes ? Allez proposons a Ferry de venir bosser en usine, dans les champs, ou même comme gratte papier dans une administration minable, et assurons-nous bien que le soir, les week-end et durant ses vacances, il lise la Critique de la raison pure ! Et pendant ce temps-là permettons à un vulgaire de prendre des vacances pour étudier la philosophie.
Je pense que les éclaircissements de Desanti, s'il prennent appui sur la situation (nouée, dirait-il) de celui qui, vivant dans une société hiérarchisée, a suivi des études pour devenir philosophe professionnel et sera en contact avec des gens qui, subvenant à ses besoins, lui demanderont des comptes , laissent ouverte la possibilité d'une philosophie partagée par tout le monde : "je n'hésiterai pas pour ma part, à nommer "philosophe", d'où qu'il vienne, quiconque entreprend de briser l'effet de "retranchement", quiconque articule ses questions sur la demande qui surgit du fond de l'état de dépossession, quiconque en un mot ne se satisfait pas, quel que soit le discours entendu de la référence que ce discours institue en ses articulations canoniques. Persisterait alors et serait philosophe en ce monde séparé celui qui, méthodique et sans pitié, profanant les discours reçus, briserait, fût-ce en un seul lieu, l'unité pesante de ce qui sépare et exclut" (JT Desanti, Le philosophe et les pouvoirs, Calmann-Lévi, p. 72).
Ainsi le philosophe comme "spécialiste à qui on peut demander des conseils" est une figure marquée par la structure hiérarchique et fondamentalement inégalitaire de notre société. Il prend place face à un supposé troupeau d'ignorants qui sont sous le pouvoir d'un petit nombre duquel le philosophe est l'allié objectif (le chien de garde) s'il collabore au lieu de dénoncer, s'il ne remet pas en question cet état de fait (Voir l'Allégorie de la Caverne, Platon, République, Livre VII). Au fond il n'est "philosophe" que s'il ne collabore pas, s'il le fait il est "sophiste" "publicitaire" ou "démagogue". C'est pour cela que je dis qu'il parle pour les autres. Pour, qui signifie "en direction de" mais aussi "à la place de". N'est-il pas surprenant qu'il y ait des gens qui soient doués pour les maths, pour l'art, pour la plomberie ou pour le boursicotage ? Est-ce que cela ne vient pas seulement de la division du travail ? Mais ce qui est à peine acceptable pour le travail ne l'est pas du tout pour la philosophie, à moins de penser que la philosophie est une activité érudite qui ne se distingue pas de l'histoire de la philosophie et que le dernier philosophe est Hegel !
Ce qui est rendu visible par l'émergence des cafés-philo c'est que pour que tout le monde puisse pratiquer la philosophie il faudrait que cela leur soit possible. Or il est clair aujourd'hui que dans le passé ce n'était pas les gens qui n'étaient pas intéressé mais qu'on a tout fait pour qu'il ne le soient pas. Et on le fait encore en produisant de la vaseline et de l'opium en tout genre ! Il est clair alors que ce qui se nomme communément "philosophe" n'en a que le nom.
La philosophie pratiquée dans les cafés-philo, au moins dans ceux que je connais, non seulement est en adéquation avec ce que Desanti pense de la philosophie, mais permet de faire apparaître un aspect nouveau. Je pense qu'il se met en place dans les débats philosophiques de cafés un réel discours rationnel (logos) commun (collectif ou public [par opposition à l'opinion publique (doxa)]). Cette constatation est venue à propos de la nécessité qui s'est faite sentir de répondre aux attaques dont étaient l'objet les cafés-philo de la part des professeurs de philosophie. Bien que ces attaques n'aient pas été de front dès le début, il nous semblait, en lisant entre les lignes, qu'elles se réduisait à l'objection suivante : le débat philosophique de café n'est pas philosophique car c'est un discours d'opinion, les moins extrémistes pouvaient ajouter qu'un discours d'opinion pouvait être pré-philosophique.
Si donc le café-philo est de l'ordre de l'opinion il s'opposait au cours ou à la conférence de philosophie qui était de l'ordre de ce qui est, dans la tradition philosophique, opposé à l'opinion (doxa), à savoir le discours rationnel (logos) . Nous sommes proches en cela de ce que pense Éric Weil dans son livre Logique de la philosophie , lorsqu'il définit l'attitude philosophique par le dialogue ou le discours rationnel dans sa lutte contre l'attitude violente, l'opinion étant une forme particulière de cette attitude violente. Il est apparu alors, lorsqu'on a comparé les débats philosophiques de café avec d'autres pratiques similaires comme les conférences ou les cours de philosophie, que si les débats de café était rejetés dans l'opinion c'est parce qu'il s'agissait de débats collectifs. Le logos est systématiquement préconçu comme discours personnel, individuel, la réflexion collective comme étant de l'ordre de l'opinion. Vu notre pratique de la philosophie et la production régulière de comptes-rendus de ces séances, nous avons pensé que malgré certaines imperfections, en particulier une impression immédiate de passer souvent "du coq à l'âne", imperfections qui sont dues en partie à notre maladresse, en partie au caractère particulier de cette pratique, il semblerait y avoir un discours ordonné collectif qui se mette en place dans les débats de café. Cela veut dire que le logos ne peut pas se réduire au logos individuel et qu'il y a une réflexion collective qui n'est pas de l'ordre de l'opinion mais de l'ordre du logos.
Pourquoi alors ce préjugé que le logos est toujours individuel ? C'est, bien sûr, pour priver de parole ceux qui la demandent mais aussi, pour ce qui est de l'enseignement et de la conférence, pour ne pas se poser la question : pourquoi (pour qui !) j'enseigne ou je fais la conférence ? Ne faudra-t-il pas enfin que les profs se demandent pourquoi ils enseignent, à part pour gagner leur vie ?
Il reste a réfléchir sur cette hypothèse pour en tirer toutes les conséquences. C'est pour cela que j'attendais beaucoup de ton passage à l'antenne, que j'ai trouvé très maladroit que tu changes le sujet et même que tu fasse l'inverse de ce qu'il fallait faire. C'est aussi dans cette optique que j'ai proposé à tous les animateurs de café-philo réunis à Marseille de faire un "annuaire théorique" des cafés-philo, qu'on sache enfin à quoi s'en tenir.
6. On laisse tomber !
7. Je laisse la parole à Jean-Christophe Grellety pour ce qui est de tes "souffrances " lors de "la folie Socrate & C°".

 

 

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