Petite correspondance
|
|
Paru dans l'Incendiaire
n°4,
janvier
1998
|
|
|
|
à Mlle Le Nours Bonsoir, l'éditorial de Sébastien Ferru: J'aime son style simple, clair et concis. J'aime un peu moins les constantes références au grands auteurs. Justificatifs de sa pensée ou mastodontes dont il se sert afin de donner plus de poids à son discours? "[...]l'une des fonctions des philosophes est de s'interroger sur un avenir différent, au risque de choquer une société qui se dirige vers la Décadence dont parle Nietzsche." N'étant pas philosophe, je lui pose la question : une des fonctions des philosophes n'est elle pas aussi de savoir rejeter ces pensées de nos pères et d'oser mettre le feu à Nietzsche, Descartes, Aristote ou Platon. Ils ont eu leur temps de gloire en sachant être génie de leur époque. En science, ils ne sont détrônés que depuis peu, mais détrônés de belle manière. Ne devez vous pas, à votre tour, osez les affronter? Si le ... mouvement (pour le contraire de cette faculté de réticence au changement comme apathie), comme le prône ici M. Ferru, doit être le fer de lance qui fait avancer notre société, il est peut être temps de rejeter les pensées de ces auteurs, d'être créatif et d'apprendre à penser autrement. SEULE LA VIE EST JOUISSANCE ! par Jean-Pierre: L'acidité d'un citron et le cynisme de bon aloi. Seul ombre au tableau, le déplacement du débat partant de l'émotion partagée planétairement de manière médiatique comme en rêverait une olympiade U.S. à une méchanceté gratuite visant le pôvre peuple qui, soit dit en passant, n'a rien demandé. Si la médiatisation à outrance de ces deux événements a, il est vrai, une résonance malsaine à mes oreilles, Je ne pense pas qu'il faille pour autant accusez le peuple de jouir de ce spectacle morbide. Laissez, M. Jean-Pierre, les gens pleurer ceux qu'ils admirent et si "les maîtres affichent leur mépris", alors méprisons-les car : "la peine est un sentiment, et tout sentiment vaut d'être vécu pleinement". Votre sarcastique débat n'est il pas aussi une manière d'exorciser votre .... honte? peur? impuissance? à être touché par ces deux morts ou, plus simplement, à ne pas être (bien qu'elles aient eu toutes deux des intentions plus ou moins louables à certains moments de leurs vies) aussi dévoué face à des événements qui devraient tous nous toucher. "Le monde n'est que ce que nous en faisons". Elles ont essayées, à leur manière, de faire quelques choses. Et même si je ne suis pas en accord avec leur moyens, je ne peux, sans aller jusqu'à louer leur mémoire, que la défendre ici. Une pratique sociale de référence : le café philosophique par Michel Tozzi Heu.. c'est quoi doxologique? aporétique? Si, je cite: "Certains
cafés furent historiquement des lieux de création littéraire
[...] entre les encyclopédistes, de creuset idéologique
et de regroupements politiques" alors ces termes doivent être
dignes de ces cafés, non? Permettez à un pauvre rescapé
de terminal technique en lycée de banlieue, un légère
critique. Oui, je sais que c'est du Français (et par mes fautes,
vous vous rendrez vite compte que ce n'est pas mon fort) mais une telle
"contribution de praticien" ne se devrait-elle pas d'être
plus accessible? Votre texte nécessitait-il un telle redondance
de termes techniques? ésotériques? dramatiques? comiques?
bibliques peut-être? Et je continuerais à vous citer (c'est
si facile): " Il y a discussion philosophique lorsqu'on a affaire
à : Je n'ai pu tout lire ce soir mais votre site promet dors et déjà
une de mes prochaines visites. Cordialement, Y. Wajda
Si
cet article vous a plu, téléchargez-le !
|
|
|
|
©Copyright L'Incendiaire
1996-1999 ; une publication de l'association Philosophie
par Tous
Tous droits réservés(sauf si vous nous envoyez un gentil mail à lincendiaire@multimania.com !) |