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L'histoire nous amène souvent à nous interroger sur les
différents régimes politiques qui ont conduit à la
guerre ou à d'autres événements importants. Quels
processus sont mis en uvre, dans quels buts? Ces questions suivent
une même idée : comprendre des mécanismes pour mieux
les éviter ensuite, sorte de mise en garde du passé au présent.
Une des caractéristiques majeures d'une prise de pouvoir conduisant
à une dictature est de contrôler la presse et de contrôler
également la culture dans tous ses domaines. La censure touche
l'intellectuel, l'artiste dans ses uvres mais aussi tous les moyens
de distribution, d'enseignement ou d'apprentissages.
Des techniques politiques pour former une dictature existent donc. Pourtant
celles-ci ne seraient pas grand chose sans le génie de la folie
des grandeurs, sorte de pathologie déguisée et sans la volonté
de pouvoir. La dictature est perdue sans son dictateur, lien quelque peu
incestueux. Les enfants de la patrie deviennent des dégénérés,
un cerveau pour tous, vive le collectivisme!
Le dictateur et son gros cerveau mène la dance!!!
La dance, parlons-en. Elle n'est pas à l'abris de la censure. En
ce moment et depuis quelques temps, un homme se bât en France pour
un festival de dance près de Toulon. La chose est complexe mais
il me semble que sans lui le hip-hop serait "en voix de disparition"
dans cette zone. Le Front National exerce dans cette ville et aux alentours
un rôle de censeur. Il choisit pour le bien de ses citoyens une
culture assez sélective.
Dans le sud-est, on s'est aperçu également que les bibliothèques
étaient en danger, les livres d'auteurs étrangers y sont
rares. Les ordres viennent des mairies Front National, nous sommes encore
témoin d'un tri sélectif, quoi mettre aux ordures?
Comment peut-on rester les bras croisés comme le font les politiques
aujourd'hui et ne rien faire alors que l'histoire nous apprend doublement
que le Front National est dangereux. Ce parti est aujourd'hui capable
de censurer impunément, son idéologie ne permet plus de
se tromper sur ses intentions antirépublicaines. Les choses sont
allées trop loin pour parler encore d'un électorat à
récupérer, pour penser à un vote contestataire, pour
s'enfermer dans une logique d'autruche qui ne sait que montrer son postérieur.
Allez-y, on attend, ça ne fait pas mal au moins!
J'ai honte de ce que je vois ou de ce que j'entend. Lisez attentivement
ceci qui est extrait du journal officiel du Front National, le National
hebdo : " je suis frappé de la floraison de pimbêches,
en politique comme dans l'intelligentsia (...) amazones souvent stériles
(...) une société occidentale où la femme se déshabille
pour sortir (...) programme sa fécondité et le sexe des
ftus (ou leur suppression), et réchauffe au micro-ondes la
soupe paysanne fabriquée en usine." Jean-François Galvaire
"A Strasbourg, l'antilepénisme s'est incarné. On les
a vus, ces gros bras de l'anti-nation, ces professionnels de la manif
et de la pétition, ces mondouillards subventionnés, avec
leurs contradictions tranquilles, leur rites passéistes déjà
ringards en 1968..."
Je voudrais simplement ajouter à ce qui vient d'être cité
que le passéisme, pensée rétrograde, s'adresse aux
personnes qui s'éloignent de la modernité en voulant revenir
au passé. La femme au foyer n'existe pas dans la mentalité
avant-gardiste, l'avortement est une loi qui s'exerce en France depuis
plusieurs années et la mondialisation est une réalité,
être citoyen du monde est une mentalité à prendre
pour la sauvegarde de l'humanité.
Le passé peut servir d'exemple mais pas de mode de vie.
Le Pen, assez démagogue pour servir de tête de liste, rejoint
dans mon esprit le fou, l'homme de pouvoir, prêt à sacrifier
la liberté, l'égalité et la fraternité!
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