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Extraits de textes

 

Paru dans l'Incendiaire n°9, octobre 1998
5 pages



Résumé

Extraits de textes en rapport avec le débat "L'enfer est-ce les autres ?"

Aristote, Éthique de Nicomaque
Kant, Métaphysique des Mœurs
J.-J. Rousseau, Essai sur l'origine des langues
M. Heidegger, L'être et le temps
Sartre, L'Etre et le Néant
M. Merleau Ponty, Phénoménologie de la perception
Hegel, Propédeutique philosophique

 

Sommaire rapide

Aristote, Éthique de Nicomaque
"L'amitié est une vertu, ou tout au moins, elle s'accompagne de vertu. De plus elle est absolument indispensable à la vie : sans amis, nul ne voudrait vivre, même en étant comblé de tous les autres biens. Les riches eux-mêmes, ceux qui possèdent les charges et le pouvoir suprême, ont semble-t-il, tout particulièrement besoin d'amis. A quoi leur servirait d'être ainsi comblés de biens, si on les privait de la faculté de faire le bien qui s'exerce à l'égard des amis, et qui est particulièrement louable ? Comment aussi, sans amis, surveiller et garder tant de biens ? Plus ils sont nombreux, plus leur possession est incertaine. Dans la pauvreté et les autres infortunes, on pense généralement que les amis constituent le seul refuge. Aux jeunes gens l'amitié prête son concours pour leur éviter des fautes ; aux vieillards elle vient en aide pour les soins que demande leur état et elle supplée à l'incapacité d'agir à laquelle les condamne leur faiblesse ; quant aux hommes dans la force de l'âge, elle les stimule aux belles actions. Le poète parle de "deux êtres qui marchent unis". Et effectivement on est ainsi plus fort pour penser et pour agir. L'amitié est, semble-t-il, un sentiment inné dans le cœur du créateur à l'égard de sa créature et dans celui de la créature à l'égard du créateur. Il existe, non seulement chez les hommes, mais encore chez les oiseaux et chez la plupart des êtres vivants, dans les individus d'une même espèce les uns à l'égard des autres, et principalement entre les hommes. De là les éloges que nous décernons à ceux qu'on appelle des "philanthropes". On peut constater, même au cours de voyages, quelle familiarité et quelle amitié l'homme nourrit à l'égard de l'homme. L'amitié semble encore être le lien des cités et attire le soin du législateur, plus même que la justice. La concorde, qui ressemble en quelque mesure à l'amitié, paraît être l'objet de leur principale sollicitude, tandis qu'ils cherchent à bannir tout particulièrement la discorde, ennemie de l'amitié. D'ailleurs si les citoyens pratiquaient entre eux l'amitié, ils n'auraient nullement besoin de la justice ; mais même en les supposant justes, ils auraient encore besoin de l'amitié ; et la justice, à son point de perfection, paraît tenir de la nature de l'amitié. L'amitié est nécessaire. Que dis-je ? Elle est admirable ; nous ne ménageons pas nos éloges à ceux qui en ont le culte et le grand nombre d'amis constitue un des avantages les plus honorables. Quelques-uns même sont d'avis que c'est un d'être honnête homme et ami sûr. Les discussions que suscite l'amitié sont nombreuses : les uns la fondent sur une sorte de ressemblance et disent que se ressembler, c'est s'aimer. De là les proverbes : le semblable est attiré par le semblable ; le geai avec le geai, et autres manières de dire. D'autres, par contre, déclarent que tous ceux qui ont quelconque ressemblance se comportent les uns avec les autres en véritables potiers. Et, à ce sujet, ils remontent plus haut et cherchent une explication tirée de la nature extérieure. Euripide avance que : "La terre desséchée désire la pluie et le ciel majestueux, rempli de pluie, est possédé du désir de se répandre sur la terre. " Pour Héraclite, l'utile naît du contraire, la plus belle harmonie naît du contraire, et tout provient de la Discorde. En opposition avec les précédents, d'autres, et particulièrement Empédocle, affirment que le semblable tend à s'unir le semblable. Parmi ces difficultés, laissons de côté celles qui ont trait à la nature extérieure ; ce n'est pas l'objet de notre présente étude. Examinons celles qui se rapportent à la nature de l'homme et qui concernent les mœurs et les passions. Demandons-nous, par exemple, si l'amitié existe chez tous les hommes. S'il est impossible que des gens pervers éprouvent de l'amitié ? Si l'amitié existe sous une forme ou sous plusieurs ? Ceux qui n'admettent qu'une seule espèce d'amitié, sous prétexte qu'elle est susceptible de degrés, ont recours à un indice peu probant : il existe des choses spécifiquement différentes, (...) qui présentent des degrés différents." (Aristote, Éthique de Nicomaque, Paris, Garnier-Flammarion, 1965, trad. et notes de J. Voilquin, pp. 207-208.)

Kant, Métaphysique des Mœurs
"L'amitié (considérée dans sa perfection) est l'union de deux personnes liées par un amour et un respect égaux et réciproques. - On voit facilement qu'elle est l'Idéal de la sympathie et de la communication en ce qui concerne le bien de chacun de ceux qui sont unis par une volonté moralement bonne, et que si elle ne produit pas tout le bonheur de la vie, l'acceptation de cet Idéal et des deux sentiments qui le composent enveloppe la dignité d'être heureux, de telle sorte que rechercher l'amitié entre les hommes est un devoir. - Mais il est facile de voir que bien que tendre vers l'amitié comme vers un maximum de bonnes intentions des hommes les uns à l'égard des autres soit un devoir, sinon commun, du moins méritoire, une amitié parfaite est une simple Idée, quoique pratiquement nécessaire, qu'il est impossible de réaliser en quelque pratique que ce soit. En effet, comment est-il possible pour l'homme dans le rapport avec son prochain de s'assurer de l'égalité de chacun des deux éléments d'un même devoir (par exemple de l'élément constitué par la bienveillance réciproque) en l'un comme en l'autre, ou, ce qui est encore plus important, comment est-il possible de découvrir quel est dans la même personne le rapport d'un sentiment constitutif du devoir à l'autre (par exemple le rapport du sentiment procédant de la bienveillance à celui provenant du respect) et si, lorsqu'une personne témoigne trop d'ardeur dans l'amour, elle ne perd pas, ce faisant, quelque chose du respect de l'autre ? Comment s'attendre donc à ce que des deux côtés l'amour et le respect s'équilibrent exactement, ce qui est toutefois nécessaire à l'amitié ? - On peut, en effet, regarder l'amour comme la force d'attraction, et le respect comme celle de répulsion, de telle sorte que le principe du premier sentiment commande que l'on se rapproche, tandis que le second exige qu'on se maintienne l'un à l'égard de l'autre à une distance convenable." (Kant, Métaphysique des Mœurs (1797), " la Doctrine de la Venu ", traduction de A. Philonenko, Éd. Vrin, 1985, pp. 147-149.)

J.-J. Rousseau, Essai sur l'origine des langues
"Comment souffrirais-je en voyant souffrir un autre si je ne sais pas même qu'il souffre, si j'ignore ce qu'il y a de commun entre lui et moi ? Celui qui n'a jamais réfléchi ne peut être ni clément ni juste ni pitoyable : il ne peut pas non plus être méchant et vindicatif. Celui qui n'imagine rien ne sent que lui-même ; il est seul au milieu du genre humain.
La réflexion naît des idées comparées, et c'est la pluralité des idées qui porte à les comparer. Celui qui ne voit qu'un seul objet n'a point de comparaison à faire. Celui qui rien voit qu'un petit nombre et toujours les mêmes depuis son enfance ne les compare point encore, parce que l'habitude de les voir lui ôte l'attention nécessaire pour les examiner. Mais à mesure qu'un objet nouveau nous frappe, nous voulons le connaître ; dans ceux qui nous sont connus, nous lui cherchons des rapports. C'est ainsi que nous apprenons à considérer ce qui est sous nos yeux, et que ce qui nous est étranger nous porte à l'examen de ce qui nous touche.
Appliquez ces idées aux premiers hommes, vous verrez la raison de leur barbarie. N'ayant jamais rien vu que ce qui était autour d'eux, cela même ils ne le connaissaient pas ; ils ne se connaissaient pas eux-mêmes. Ils avaient l'idée d'un père, d'un fils, d'un frère, et non pas d'un homme. Leur cabane contenait tous leurs semblables. Un étranger, une bête, un monstre étaient pour eux la même chose : hors eux et leur famille, l'univers entier ne leur était rien.
De là les contradictions apparentes qu'on voit entre les pères des nations : tant de naturel et tant d'inhumanité, des mœurs si féroces et des cœurs si tendres, tant d'amour pour leur famille et d'aversion pour leur espèce. Tous leurs sentiments concentrés entre leurs proches en avaient plus d'énergie. Tout ce qu'ils connaissaient leur était cher. Ennemis du reste du monde, qu'ils ne voyaient point et qu'ils ignoraient, ils ne haïssaient que ce qu'ils ne pouvaient connaître." (J.-J. Rousseau, Essai sur l'origine des langues (1781), Éd. Hatier, 1983, pp. 64-65.)

M. Heidegger, L'être et le temps
"Pour caractériser la rencontre des autres, on se tourne donc (...) vers l'être-là propre ? Est-ce à dire que nous aussi nous commencerons par délimiter et isoler le "moi", pour chercher ensuite un passage de ce sujet insulaire à autrui ? On évitera bien ce malentendu en précisant en quel sens il est ici question "des autres". "Les autres" ne désignent pas la totalité de ce que je ne suis pas, de ce dont je me distingue ; au contraire, les autres sont plutôt ceux dont le plus souvent on ne se distingue pas soi-même et parmi lesquels on se trouve aussi. Cet être-là aussi-parmi-les-autres n'a pas le caractère ontologique d'une juxtaposition subsistante à l'intérieur du monde. L' "avec" relève d'un mode d'être de l'être-là ; l' "aussi" désigne l'égalité d'un être qui se définit comme être-au-monde prévoyant et préoccupé. "Avec" et "aussi" doivent être entendus à la manière des existentiaux et non à celles des catégories. Le monde auquel je suis est toujours un monde que je partage avec d'autres, parce que l'être-au-monde est un être-au-monde-avec... Le monde de l'être-là est un monde commun. L'être-à... est un être-avec autrui. L'être en soi intramondain d'autrui est coexistence.
Les autres ne se rencontrent pas grâce à une appréhension qui distinguerait d'avance un sujet, immédiatement donné comme subsistant, de tous les autres sujets, également subsistants ; ils ne se rencontrent pas à partir d'une sorte de regard primordial tourné vers soi et qui permettrait seul de constater l'opposition et la distinction d'autrui. Les autres se rencontrent à partir du monde auprès duquel l'être-là prévoyant et préoccupé demeure essentiellement. Nous devons nous en tenir strictement au phénomène, déjà décrit, de cette rencontre à l'intérieur du monde ambiant, sans nous laisser entraîner à la tentation facile "d'expliquer" la subsistance d'autrui d'une manière purement théorique. Ce mode immédiat et élémentaire sous lequel l'être-là se rencontre dans le monde a une telle emprise que même l'être-là ne se "découvre" de prime abord à soi que dans la mesure où il néglige ou ignore ses soi-disant "impressions " et le "pôle actif" auquel celles-ci se rapportent. L'être-là se trouve "soi-même", de prime abord, dans ce qu'il fait, dans ses besoins, dans ses attentes, dans ses préventions - dans l'étant disponible intérieur au monde ambiant dont il se préoccupe de prime abord." (M. Heidegger, L'être et le temps, Paris, Gallimard,1964, trad, de R. Boehm et de A, de Waeihens, pp, 149-150.)

Sartre, L'Etre et le Néant
"Je viens de faire un geste maladroit ou vulgaire : ce geste colle à moi, je ne le juge ni ne le blâme, je le vis simplement [...]. Mais voici tout à coup que je lève la tête : quelqu'un était là et m'a vu. Je réalise tout à coup toute la vulgarité de mon geste et j'ai honte. [...] autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même : j'ai honte de moi tel que j'apparais à autrui. Et, par l'apparition même d'autrui, je suis mis en demeure de porter un jugement sur moi-même comme sur un objet, car c'est comme objet que j'apparais à autrui. Mais pourtant, cet objet apparu à autrui, ce n'est pas une vaine image dans l'esprit d'un autre. Cette image en effet serait entièrement imputable à autrui et ne saurait me "toucher". Je pourrais ressentir de l'agacement, de la colère en face d'elle, comme devant un mauvais portrait de moi, qui me prête une laideur ou une bassesse d'expression que je n'ai pas ; mais je ne saurais être atteint jusqu'aux moelles : la honte est, par nature, reconnaissance. Je reconnais que je suis comme autrui me voit" (Sartre, L'Etre et le Néant).

M. Merleau Ponty, Phénoménologie de la perception
"Autrui ou moi, il faut choisir, dit-on. Mais on choisit l'un contre l'autre, et ainsi on affirme le conflit. Autrui me transforme en objet et me nie, je transforme autrui en objet et le nie, dit-on. En réalité le regard d'autrui ne me transforme en objet, et mon regard ne le transforme en objet, que si l'un et l'autre nous nous retirons dans le fond de notre nature pensante, si nous nous faisons l'un et l'autre regard inhumain, si chacun sent ses actions, non pas reprises et comprises, mais observées comme celles d'un insecte. C'est par exemple ce qui arrive quand je subis le regard d'un inconnu. Mais, même alors, l'objectivation de chacun par le regard de l'autre n'est ressentie comme pénible que parce qu'elle prend la place d'une communication possible. Le regard d'un chien sur moi ne me gêne guère. Le refus de communiquer est encore un mode de communication. La liberté protéiforme, la nature pensante, le fond inaliénable, l'existence non qualifiée, qui en moi et en autrui marque les limites de toute sympathie, suspend bien la communication, mais ne l'anéantit pas. Si j'ai affaire à un inconnu qui n'a pas encore dit un seul mot, je peux croire qu'il vit dans un autre monde où mes actions et mes pensées ne sont pas dignes de figurer. Mais qu'il dise un mot, ou seulement qu'il ait un geste d'impatience, et déjà il cesse de me transcender : c'est donc là sa voix, ce sont là ses pensées, voilà donc le domaine que je croyais inaccessible. Chaque existence ne transcende définitivement les autres que quand elle reste oisive et assise sur sa différence naturelle. Même la méditation universelle qui retranche le philosophe de sa nation, de ses amitiés, de ses partis pris, de son être empirique, en un mot du monde, et qui semble le laisser absolument seul, est en réalité acte, parole, et par conséquent dialogue. Le solipsisme ne serait rigoureusement vrai que de quelqu'un qui réussirait à constater tacitement son existence sans être rien et sans rien faire, ce qui est bien impossible, puisque exister c'est être au monde. Dans sa retraite réflexive, le philosophe ne peut manquer d'entraîner les autres, parce que, dans l'obscurité du monde, il a appris pour toujours à les traiter comme consortes et que toute sa science est bâtie sur cette donnée de l'opinion. La subjectivité transcendantale est une subjectivité révélée, savoir à elle-même et à autrui, et à ce titre elle est une intersubjectivité." (M. Merleau Ponty, Phénoménologie de la perception (1945), Éd. Gallimard, pp. 414-415.

"Je perçois autrui comme comportement ; par exemple je perçois le deuil ou la colère d'autrui dans sa conduite, sur son visage et sur ses mains, sans aucun emprunt à une expérience " interne " de la souffrance ou de la colère et parce que deuil et colère sont des variations de l'être au monde, indivises entre le corps et la conscience, et qui se posent aussi bien sur la conduite d'autrui, visible dans son corps phénoménal, que sur ma propre conduite telle qu'elle s'offre à moi. Mais enfin le comportement d'autrui et même les paroles d'autrui ne sont pas autrui. Le deuil d'autrui et sa colère n'ont jamais exactement le même sens pour lui et pour moi. Pour lui, ce sont des situations vécues, pour moi ce sont des situations apprésentées. Ou si je peux, par un mouvement d'amitié, participer à ce deuil et à cette colère, ils restent le deuil et la colère de mon ami Paul :Paul souffre parce qu'il a perdu sa femme ou il est en colère parce qu'on lui a volé sa montre, je souffre parce que Paul a de la peine, je suis en colère parce qu'il est en colère, les situations ne sont pas superposables. Et si enfin nous faisons quelque projet en commun, ce projet commun n'est pas un seul projet, et il ne s'offre pas sous les mêmes aspects pour moi et pour Paul, nous n'y tenons pas autant l'un que l'autre, ni en tout cas de la même façon, du seul fait que Paul est Paul et que je suis moi. Nos consciences ont beau, à travers nos situations propres, construire une situation commune dans laquelle elles communiquent, c'est du fond de sa subjectivité que chacun projette ce monde " unique "." (M. Merleau-Ponty, lPhénoménologie de la perception (1945), Éd. Gallimard, p. 409.)

Hegel, Propédeutique philosophique
"Pour se faire valoir et être reconnue comme libre, il faut que la conscience de soi se représente pour une autre comme libérée de la réalité naturelle présente.
Ce moment n'est pas moins nécessaire que celui qui correspond à la liberté de la conscience de soi en elle-même. L'égalité absolue du Je par rapport à lui-même n'est pas une égalité essentiellement immédiate, mais une égalité qui se constitue en supprimant l'immédiateté sensible et qui, de la sorte, s'impose aussi à un autre Je comme libre et indépendante du sensible. Ainsi la conscience de soi se révèle conforme à son concept et, puisqu'elle donne réalité au Je, il est impossible qu'elle ne soit pas reconnue.
Mais l'autonomie est moins la liberté qui sort de la présence sensible immédiate et qui se détache d'elle que, bien plutôt, la liberté au sein de cette présence. Ce moment est aussi nécessaire que l'autre, mais ils ne sont pas d'égale valeur. Par suite de l'inégalité qui tient à ce que, pour l'une des deux consciences de soi, la liberté a plus de valeur que la réalité sensible présente, tandis que, pour l'autre, cette présence assume, au regard de la liberté, valeur de réalité essentielle, c'est alors que s'établit entre elles, avec l'obligation réciproque d'être reconnues dans la réalité effective et déterminée, la relation maîtrise-servitude, ou, absolument parlant, servitude-obéissance dans la mesure où cette différence d'autonomie est donnée par le rapport naturel immédiat.
Puisqu'il est nécessaire que chacune des deux consciences de soi, qui s'opposent l'une à l'autre, s'efforce de se manifester et de s'affirmer, devant l'autre et pour l'autre, comme un être-pour-soi absolu, par là même celle qui a préféré la vie à la liberté et qui se révèle impuissante à faire, par elle-même et pour assurer son indépendance, abstraction de sa réalité sensible présente, entre ainsi dans le rapport de servitude." (Hegel, Propédeutique philosophique (1808), traduction de M. de Gandillac, Deuxième cours : " Phénoménologie de l'Esprit ", 1, 2° degré B, § 31 à 34, Éd. Denoël-Gonthier, 1963, pp. 79-80.)

 

 

 

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